Valentina Burdescu, destituée de son poste de Directrice de l'ONRC
Nous analysons la publication par laquelle le Ministère de la Justice a informé le public du licenciement de la directrice, des mesures préliminaires prises pour résoudre les problèmes affectant l'institution, et enfin, du directeur (intérimaire ?)
Imagine sous forme de caricature pour la destitution de Madame la Directrice Valentina Burdescu, reconnue coupable de la coordination de la numérisation de l'Office National du Registre du Commerce, et donc responsable des préjudices de millions d'euros pour l'État roumain.
Valentina Burdescu, destituée de son poste de Directrice de l'ONRC
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Cet article représente un éditorial, exprimant l'opinion personnelle de l'auteur et non celle de la rédaction.
L'original est en roumain, les traductions dans d'autres langues étant effectuées automatiquement et peuvent présenter des différences.
Nous recommandons aux lecteurs de découvrir l'intégralité de l'histoire ci-dessous, en suivant le fil des articles qui ont conduit, avec ceux d'autres médias, à la saisine du corps de contrôle.
Lettre ouverte par laquelle nous demandons la transparence de la part de l'ONRC et proposons une série de recommandations pouvant conduire à une résolution plus rapide du problème de l'ONRC - À partir du 9 août 2024
Les avis des employés de l'ONRC, qui expriment leurs frustrations et dénoncent les abus générés par Madame la Directrice Générale Valentina Burdescu, qui ont causé les problèmes clés ayant conduit à l'effondrement institutionnel. - À partir du 19 août 2024, le même jour où le MJ a saisi le corps de contrôle du Ministre de la Justice
L'Office National du Registre du Commerce, institution subordonnée au Ministère de la Justice, est constamment soucieux d'améliorer la collaboration avec le milieu des affaires et les professionnels.
Le processus de numérisation des services offerts par l'O.N.R.C. signifie : augmenter le taux d'utilisation des services d'e-gouvernement, moderniser et optimiser les activités et les flux internes institutionnels de l'O.N.R.C.
Le message réitère que l'ONRC devrait s'intéresser à la numérisation et à l'amélioration des services, cela étant la véritable prérogative qu'il exerce. Bien que cela ne se soit pas concrétisé, le communiqué commence en douceur, probablement pour éviter de susciter trop de controverse.
Les demandes de transparence du Ministère de la Justice, ignorées par l'ancienne direction
Au cours de ces semaines, la ministre de la Justice a demandé à la direction de l'institution d'avoir une communication constante et transparente avec le milieu des affaires, les professionnels et les représentants des autres institutions afin de résoudre le plus rapidement possible les lacunes générées par la mise en œuvre du nouveau système informatique.
De plus, la ministre de la Justice a demandé à la direction de l'O.N.R.C. d'organiser des réunions hebdomadaires avec les directeurs des bureaux territoriaux. Une telle réunion a eu lieu le mardi 10 septembre de cette année. Au cours de celle-ci, des solutions ont été identifiées pour surmonter cette période de transition.Le ministère de la Justice a assuré aux directeurs des bureaux territoriaux tout son soutien pour résoudre les problèmes rencontrés.dans les limites des attributions du Ministère de la Justice.
Le message confirme que l'ONRC a été instruit d'être plus transparent concernant les problèmes affectant la plateforme, et il est bien noté que bien que cela ait été demandé à la direction de l'ONRC, cela ne s'est pas concrétisé.
En revanche, l'ONRC a pris des mesures pour décourager la notification à la presse, et plus grave encore, pour empêcher la notification des organes de contrôle au sein de l'institution. De l'encouragement téléphonique à ne pas ajouter d'erreurs dans la plateforme de gestion de projet, aux menaces envers les personnes ayant eu des sorties publiques ou ayant exprimé leur opinion sur Facebook (ex : sur le groupe syndical de l'ONRC).
De nombreux employés n'ont pas eu le courage de signaler des infractions ou des erreurs de gestion au corps de contrôle, ce qui a nécessité des efforts supplémentaires inutiles dans un contexte institutionnel normal.
Plusieurs personnes ont confirmé à Incorpo.ro qu'au cours de la réunion du 10 septembre, le ministère de la Justice a encouragé les directeurs territoriaux à exprimer leurs frustrations et leurs mécontentements, ce qui a conduit à un rapportage de manière décontractée et transparente.
Nous apprécions que l'intervention du Ministre de la Justice ait été essentielle pour obtenir une réponse transparente et directe, et la décision de réitérer le soutien à la transparence a eu un impact positif majeur.
Ordonnance d'urgence proposée par le Ministère de la Justice, adoptée lors de la réunion du Gouvernement du mercredi 11 septembre 2024
De plus, le Ministère de la Justice a initié un Arrêté d'Urgence, adopté lors de la réunion du Gouvernement du mercredi 11 septembre de cette année. Par celui-ci, un plus grand nombre de personnel sera alloué à la résolution des dossiers enregistrés auprès de l'O.N.R.C. La première mesure proposée par l'AU est la réaffectation des conseillers juridiques en tant qu'enregistreurs par le biais d'une procédure interne, étant donné qu'il existe 46 postes d'enregistreurs vacants au niveau de l'O.N.R.C. et des bureaux à travers le pays. La deuxième mesure propose que le personnel ayant des fonctions de direction exerce les attributions d'enregistreur.
En ce qui concerne l'ordonnance d'urgence qui permettra le transfert de plusieurs personnes dans les fonctions de Registrateur, l'idée est toujours pertinente, mais critiquée par les employés de l'ONRC occupant différents postes.
Cependant, il convient de mentionner, et cela a peut-être été omis par eux, que :
La seule position au sein de l'institution qui est réglementée par la loi est celle de Registrateur et de Directeur.. Elle ne peut être modifiée par une décision du directeur de l'institution, ni par un règlement intérieur du Ministère de la Justice, donc il est nécessaire de promulguer un OUG, les autres mesures étant faciles à promouvoir, même sous la seule signature du ministre de la Justice.
La stratégie permet, entre autres:
Une meilleure rémunération du cadre juridique au sein de l'institution, qui pourrait participer à la résolution des demandes et aurait beaucoup plus d'expérience que les nouveaux employés, fraîchement diplômés des examens de fonction.
Une meilleure allocation des ressources humaines institutionnelles pour couvrir les déficits dans certaines zones - en particulier dans le domaine de l'enregistrement.
Donc, la conclusion est que la décision est bonne, et nous considérons qu'un OUG dans ce domaine est opportun et bienvenu.
Il est probable que le projet d'ordonnance d'urgence récemment adopté soit un exemple d'ordonnance réellement nécessaire et d'une véritable urgence, un phénomène rare dans la pratique législative qui abuse de l'institution des ordonnances d'urgence.
Le corps de contrôle du Ministre de la Justice, saisi en raison des pressions exercées par les médias
Par ailleurs, la ministre de la Justice, Alina Gorghiu, a ordonné au Corps de Contrôle du ministre de procéder à un audit à l'O.N.R.C, à partir du 19.08.2024. Cette démarche a été entreprise dans le contexte des discussions publiques concernant certaines lacunes dans le fonctionnement du nouveau système informatique de l'O.N.R.C.
Le rapport du Corps de Contrôle a constaté l'existence d'une gestion défaillante au niveau de la direction de l'O.N.R.C. Plus précisément, la décision de mettre en production le nouveau système à la date du 26 juillet 2024, ainsi que la suspension des activités de l'O.N.R.C. et des bureaux territoriaux pendant la période du 16 au 25 juillet, ont été prises exclusivement par la directrice générale/chef de projet Valentina Burdescu, sans consultation du personnel de l'O.N.R.C. et des bureaux territoriaux.
Nous précisons que le directeur général de l'O.N.R.C. a été désigné comme chef de projet pour le projet relatif au nouveau système de l'O.N.R.C. le 29 octobre 2018.
Les conclusions du rapport du Corps de contrôle montrent que les décisions concernant la manière et le moment de la mise en œuvre du nouveau système informatique, ainsi que le test insuffisant de l'application informatique, ont engendré des dysfonctionnements dans le fonctionnement de l'institution.
En ce qui concerne la communication de la direction de l'ONRC avec le milieu des affaires et les citoyens, celle-ci a été profondément déficiente.
Le corps de contrôle a été investi dès que nos articles ont émergé dans l'espace public, suscitant des débats intenses au sein des groupes de professionnels, ainsi que de nombreux articles d'Economedia, Hotnews, etc.
Nous sommes heureux que nos efforts se soient concrétisés par des mesures, et qu'elles soient désormais en mesure d'accélérer la résolution des problèmes affectant l'activité de l'ONRC.
Les constatations de l'organe de contrôle, bien que décrites de manière limitée, confirment une fois de plus que l'ONRC a souffert d'une gestion profondément défectueuse, qui ne s'est pas consultée avec les experts de l'institution, ce qui a conduit au développement d'une application incapable d'améliorer le flux administratif de l'institution, et ainsi, qui a généré des dommages significatifs pour l'environnement des affaires qui dépend de l'ONRC pour fonctionner.
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Nous allons soumettre une demande pour obtenir une version anonymisée des conclusions de l'organe de contrôle, rédigée en ce qui concerne les informations non destinées à la publicité.
Révocation de Madame la Directrice Valentina Burdescu et nomination de Madame Luiza Mardare en tant que nouvelle Directrice intérimaire de l'ONRC
Compte tenu des conclusions du rapport du Corps de Contrôle, la ministre de la Justice a ordonné, aujourd'hui, le 12 septembre 2024, la révocation de la directrice générale de l'O.N.R.C., Valentina Burdescu. Par ailleurs, la ministre de la Justice a nommé Mme Luiza Mardare au poste de directrice générale de l'O.N.R.C. C'est une personne ayant l'expérience d'un poste de direction, étant directrice de l'ORCT de Constanța, familiarisée avec le nouveau système mis en place. Elle a une vision large de l'organisation interne de l'institution.
Le ministère de la Justice respecte le milieu des affaires et les professionnels du secteur. Nous recherchons les meilleures solutions pour surmonter rapidement les désagréments rencontrés en cette période. Nous sommes convaincus que les problèmes identifiés dans la mise en œuvre du nouveau système informatique trouveront rapidement une solution.
Le ministère de la Justice a donc décidé de destituer Mme Valentina Burdescu, une décision prudente et nécessaire pour désamorcer la situation, encourager la transparence et la collaboration entre les employés, et constituer le premier pas vers la démantèlement de la structure viciée au sein de l'ONRC.
Maintenant, il appartient à la nouvelle directrice, Madame Luiza Mardare, de prendre les mesures nécessaires pour :
La sanction des employés qui ont facilité l'ancienne directrice dans les décisions prises.car ces personnes ont profité des décisions précaires prises dans le projet, à son détriment.
Réalisation d'un AARde veiller à identifier les résultats de la réponse à la crise durant le mandat de Madame la Directrice Burdescu, et comment cela a aggravé ou atténué l'impact généré par le lancement précaire de la plateforme.
La collaboration avec les employés des ORCT pour identifier des solutions visant à stopper le flot de démissions au sein de l'institution.de rassurer les employés sur leur protection par la direction de l'ONRC et d'encourager la transparence concernant les problèmes identifiés.
Conclusion et point de vue final
La destitution de l'ancien directeur n'est pas une solution en soi, mais elle est une mesure nécessaire, dans le contexte où, alternativement, les chances que l'ancienne direction s'efforce de rendre transparent les problèmes générés par celle-ci, qui ont une charge pénale si elles deviennent publiques ou atteignent le parquet, étaient inexistantes.
Maintenant, avec un nouveau directeur à la tête de l'institution, nous pouvons espérer que ses décisions aideront à identifier les problèmes qui ont généré la crise, et de plus, à proposer des solutions transparentes et faciles pour rectifier ces problèmes.
Nous espérons qu'avant le 30 septembre 2024, le problème du registre du commerce sera en grande partie résolu, permettant ainsi aux gens de reconstruire progressivement leur confiance dans le registre du commerce en tant qu'institution professionnelle et fiable.
Nous reviendrons avec un article concernant le rapport du corps de contrôle dès que nous le recevrons, et nous vous invitons à vous abonner aux nouvelles publications.
Valentina Burdescu, destituée de son poste de Directrice de l'ONRC
Nous analysons la publication par laquelle le Ministère de la Justice a informé le public du licenciement de la directrice, des mesures préliminaires prises pour résoudre les problèmes affectant l'institution, et enfin, du directeur (intérimaire ?)
— Stefan-Lucian Deleanu
Valentina Burdescu, destituée de son poste de Directrice de l'ONRC
L'original est en roumain, les traductions dans d'autres langues étant effectuées automatiquement et peuvent présenter des différences.
Nous recommandons aux lecteurs de découvrir l'intégralité de l'histoire ci-dessous, en suivant le fil des articles qui ont conduit, avec ceux d'autres médias, à la saisine du corps de contrôle.
Bresa de date à l'ONRC v2.0 - Rapportée le 4 août 2024
Lettre ouverte par laquelle nous demandons la transparence de la part de l'ONRC et proposons une série de recommandations pouvant conduire à une résolution plus rapide du problème de l'ONRC - À partir du 9 août 2024
Les avis des employés de l'ONRC, qui expriment leurs frustrations et dénoncent les abus générés par Madame la Directrice Générale Valentina Burdescu, qui ont causé les problèmes clés ayant conduit à l'effondrement institutionnel. - À partir du 19 août 2024, le même jour où le MJ a saisi le corps de contrôle du Ministre de la Justice
Analyse communiqué de presse du Ministère de la Justice du 12 septembre 2024
Le message réitère que l'ONRC devrait s'intéresser à la numérisation et à l'amélioration des services, cela étant la véritable prérogative qu'il exerce. Bien que cela ne se soit pas concrétisé, le communiqué commence en douceur, probablement pour éviter de susciter trop de controverse.
Les demandes de transparence du Ministère de la Justice, ignorées par l'ancienne direction
Le message confirme que l'ONRC a été instruit d'être plus transparent concernant les problèmes affectant la plateforme, et il est bien noté que bien que cela ait été demandé à la direction de l'ONRC, cela ne s'est pas concrétisé.
En revanche, l'ONRC a pris des mesures pour décourager la notification à la presse, et plus grave encore, pour empêcher la notification des organes de contrôle au sein de l'institution. De l'encouragement téléphonique à ne pas ajouter d'erreurs dans la plateforme de gestion de projet, aux menaces envers les personnes ayant eu des sorties publiques ou ayant exprimé leur opinion sur Facebook (ex : sur le groupe syndical de l'ONRC).
De nombreux employés n'ont pas eu le courage de signaler des infractions ou des erreurs de gestion au corps de contrôle, ce qui a nécessité des efforts supplémentaires inutiles dans un contexte institutionnel normal.
Plusieurs personnes ont confirmé à Incorpo.ro qu'au cours de la réunion du 10 septembre, le ministère de la Justice a encouragé les directeurs territoriaux à exprimer leurs frustrations et leurs mécontentements, ce qui a conduit à un rapportage de manière décontractée et transparente.
Nous apprécions que l'intervention du Ministre de la Justice ait été essentielle pour obtenir une réponse transparente et directe, et la décision de réitérer le soutien à la transparence a eu un impact positif majeur.
Ordonnance d'urgence proposée par le Ministère de la Justice, adoptée lors de la réunion du Gouvernement du mercredi 11 septembre 2024
En ce qui concerne l'ordonnance d'urgence qui permettra le transfert de plusieurs personnes dans les fonctions de Registrateur, l'idée est toujours pertinente, mais critiquée par les employés de l'ONRC occupant différents postes.
Cependant, il convient de mentionner, et cela a peut-être été omis par eux, que :
Donc, la conclusion est que la décision est bonne, et nous considérons qu'un OUG dans ce domaine est opportun et bienvenu.
Il est probable que le projet d'ordonnance d'urgence récemment adopté soit un exemple d'ordonnance réellement nécessaire et d'une véritable urgence, un phénomène rare dans la pratique législative qui abuse de l'institution des ordonnances d'urgence.
Le corps de contrôle du Ministre de la Justice, saisi en raison des pressions exercées par les médias
Le corps de contrôle a été investi dès que nos articles ont émergé dans l'espace public, suscitant des débats intenses au sein des groupes de professionnels, ainsi que de nombreux articles d'Economedia, Hotnews, etc.
Nous sommes heureux que nos efforts se soient concrétisés par des mesures, et qu'elles soient désormais en mesure d'accélérer la résolution des problèmes affectant l'activité de l'ONRC.
Les constatations de l'organe de contrôle, bien que décrites de manière limitée, confirment une fois de plus que l'ONRC a souffert d'une gestion profondément défectueuse, qui ne s'est pas consultée avec les experts de l'institution, ce qui a conduit au développement d'une application incapable d'améliorer le flux administratif de l'institution, et ainsi, qui a généré des dommages significatifs pour l'environnement des affaires qui dépend de l'ONRC pour fonctionner.
Révocation de Madame la Directrice Valentina Burdescu et nomination de Madame Luiza Mardare en tant que nouvelle Directrice intérimaire de l'ONRC
Le ministère de la Justice a donc décidé de destituer Mme Valentina Burdescu, une décision prudente et nécessaire pour désamorcer la situation, encourager la transparence et la collaboration entre les employés, et constituer le premier pas vers la démantèlement de la structure viciée au sein de l'ONRC.
Maintenant, il appartient à la nouvelle directrice, Madame Luiza Mardare, de prendre les mesures nécessaires pour :
Conclusion et point de vue final
La destitution de l'ancien directeur n'est pas une solution en soi, mais elle est une mesure nécessaire, dans le contexte où, alternativement, les chances que l'ancienne direction s'efforce de rendre transparent les problèmes générés par celle-ci, qui ont une charge pénale si elles deviennent publiques ou atteignent le parquet, étaient inexistantes.
Maintenant, avec un nouveau directeur à la tête de l'institution, nous pouvons espérer que ses décisions aideront à identifier les problèmes qui ont généré la crise, et de plus, à proposer des solutions transparentes et faciles pour rectifier ces problèmes.
Nous espérons qu'avant le 30 septembre 2024, le problème du registre du commerce sera en grande partie résolu, permettant ainsi aux gens de reconstruire progressivement leur confiance dans le registre du commerce en tant qu'institution professionnelle et fiable.
Nous reviendrons avec un article concernant le rapport du corps de contrôle dès que nous le recevrons, et nous vous invitons à vous abonner aux nouvelles publications.
Vite!
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